En 2000 le camion a vu sa carrosserie traitée et peinte. Au fil des années, la maintenance attendue a été effectuée, notamment les freins ont été refaits, et il a dû passer au Contrôle Technique réglementaire début 2014. Parti en Normandie par la route à l’occasion des 70 ans du D-Day, une défaillance dans la boîte de vitesse a contraint à rentrer sans 5ème vitesse, mais il est revenu ! A l’ouverture de la boîte, un peu de grabuge… la bague nécessaire au passage de la 5ème était au fond, en une quinzaine de morceaux. Une rénovation totale a donc été effectuée, certains pignons et roulements ont été changés par la même occasion.
L’étanchéité de la toiture extérieure qui avait déjà été refaite en 2000 à été à nouveau refaite en 2015. Le silicone sèche à terme et il faut éviter de retrouver les fuites qui avaient dégradé le plafond de la partie atelier avant même que le camion ne rejoigne l’UNIVEM. Le plafond intérieur de la caisse atelier qui était très dégradé, avec des trous de corrosion de plusieurs centimètres de diamètre, a été entièrement refait. Cela a aussi été l’occasion de rétablir l’éclairage intérieur et de le passer à des ampoules basse consommation, le principal souci étant la chaleur dégagée par les ampoules traditionnelles et le risque de mettre le feu à l’isolant thermique de la caisse.
Mars 2016 : fuite d’huile au joint Spi d’extrémité du vilebrequin. La poulie moteur sort difficilement à l’extracteur après quoi, mauvaise surprise avec le petit carter de distribution : si les vis de pourtour se défont facilement, les deux du bas ne sont accessibles que par l’intérieur du bloc, il faut déposer le carter moteur, donc la crépine d’aspiration de la pompe à huile et la tuyauterie d’aspiration de la pompe. Beaucoup de démontage pour deux petites vis : curieuse conception !
Novembre 2016 : Pascal nous fait don d’une perceuse colonne d’époque qui vient compléter le tour.