Immobilisé depuis plus d’une année et ayant beaucoup souffert lors du déménagement d’Issy à Versailles, le GMC cargo était dans un piteux état lors de sa prise en compte pour une remise à niveaux en octobre 2005. Des traces de vert de gris sur les ailettes de refroidissement du radiateur laissaient supposer une mauvaise étanchéité. Les freins étaient douteux et l’embrayage HS. A l’arrière, les lames de la caisse commençaient à sentir bon le sous-bois et les champignons. Les ridelles étaient à restaurer d’urgence, tout comme le pare-brise aux vitres cassées sans leurs essuies-glaces.
Après le calage et la pose de l’embrayage, le plus dur était de reposer la boîte de vitesse. A quatre plus une chèvre l’affaire sera réglée en 3 ou 4 heures.
La quasi totalité du faisceau électrique, datant de l’éruption du Vésuve, sera remplacée grâce à Serge.
En mai 2006, l’arrivée d’un nouveau membre va booster la remise en état du GMC. Ses compétences et sa gentillesse vont permettre d’accélérer les choses. Il va prendre en compte la restauration complète des freins et de l’échappement. Par la suite, ce mécano hors pair réglera les entrailles du monstre et en fera un véritable bijoux très agréable à conduire.
Après les freins et l’électricité, le chantier s’oriente sur la caisse en bois et les ridelles. Après un gros travail de ponçage, une mise en peinture du châssis, des roues, de la caisse et des ridelles va redonner un coup de jeune à l’antique transporteur de troupes.
Malheureusement, après tout ce travail, des essais sur piste vont démontrer une faiblesse au niveau des soupapes. Il faudra alors déculasser le moteur pour rectifier le tir. Jean-Louis se montre un excellent professeur lors du périlleux exercice du rodage manuelle !
Enfin, au printemps 2007, le moteur tourne enfin rond, les freins répondent parfaitement et une belle bâche neuve recouvre la caisse. Des nouveaux essuies-glaces et des rétroviseurs neufs achèvent le tableau. Le GMC peut parader il a fier allure…